Cette approche étant également systémique, elle implique le retour, par une autorégulation globale, à un nouvel équilibre basé sur l’acceptation du problème « tel qu’il est » et cependant totalement orienté vers la mise en œuvre d’une nouvelle et meilleure solution.

 

Il existe 14 lignes énergétiques ou méridiens principaux qui sont les plus concernés par nos protocoles (poumons, foie, vésicule biliaire, gros intestin, rate pancréas, reins, vaisseaux, cœur, estomac, nerfs-thymus, intestin grêle, vessie, Shilla et Darga (ces deux dernières respectivement appelées vaisseau conception et vaisseau gouverneur en médecine traditionnelle chinoise).

 

Chacune de ces lignes est reliée à toutes les interfaces de notre corps et de notre psyché : une zone cutanée, musculaire, des articulations, certaines vertèbres, une réaction du sacrum, système nerveux, circulatoire, une aire cérébrale, des cellules, une biochimie (certaines enzymes et certains neurotransmetteurs), certains organes, certaines fonctions organiques, un type d’émotions et de pensées, un type de comportements et une qualité spécifique d’énergie. L’ensemble de ces interfaces, appelé Makam, ou champ morphique selon le biologiste et philosophe le Dr Rupert Sheldrake (2), fonctionne de manière synchrone selon le principe quantique de résonance morphique. C'est-à-dire qu’un changement dans une interface quelconque de ce champ, se transmet instantanément à toutes les autres interfaces qui forment ce champ. Que le changement soit positif ou négatif, la réaction est globale. Autrement dit, la qualité de nos pensées est liée à celle de nos émotions, à celle de notre corps et de notre biochimie. Les neurosciences et la biologie récentes le confirment de plus en plus (3). C’est ainsi que notre santé physique, psychologique et énergétique sont inséparables et interdépendantes.

 

Quand l’énergie vitale circule de façon harmonieuse dans une ligne énergétique, toutes les interfaces de notre corps et de notre psyché qui lui sont reliées, tout ce champ morphique spécifique à cette ligne, fonctionne de façon saine. Quand ce n’est pas le cas, tout ce champ morphique est en souffrance. Un exemple est celui de la ligne énergétique cœur : quand l’énergie vitale y circule harmonieusement, la personne sera aimable, tendre, affectueuse, confiante et compatissante ; quand ce n’est pas le cas, en cas de stress, la personne réagira par la tristesse et les soucis, ou la colère voire des troubles de santé.

 

Sur chacune de ces lignes énergétiques, existe des points énergétiques diagnostiques et d’autres thérapeutiques : appelés lataifs ou points d’acupuncture.

 

D’autre part, il existe des lataifs pour les trois centres constitutifs de l’être humain : centre intellectuel, centre émotionnel et centre physique, comme cela est déjà décrit dans les neurosciences avec la tripartition cérébrale (le cortex, le cerveau limbique et le cerveau reptilien). La stimulation des lataifs par des percussions ou des pressions douces, relance la circulation de l’énergie vitale et permet de la rétablir de façon harmonieuse ; ce qui se répercutera sur tout le champ morphique correspondant : un soulagement physique, émotionnel, une clarification de la pensée et souvent une perception nouvelle du problème traité, perception plus adaptée à la réalité du patient ainsi que la force d’agir de manière responsable (4).

 

1. FRANCINE SHAPIRO

Manuel d’EMDR. Principes, protocoles, procédures. InterEditions, 2007.

2. Dr RUPERT SHELDRAKE

Revue Science et Conscience 38 : 66 - 69, 2010.

3. ROSSI E.L.

Psychobiologie de la guérison. Le Souffle D’Or. 2002

4. IDRIS LAHORE

Médecine neuro-énergétique du Samadeva. Ed. F.B.V. 2005.